Votre ADN: Le sport et le ligament croisé antérieur

Le risque de rupture du ligament croisé antérieur (LCA) :

Les activités physiques, en particulier celles impliquant un impact important ou des changements de direction soudains, présentent un risque élevé de blessure, qui est largement déterminé par les prédispositions génétiques. 

Le ligament croisé antérieur (LCA), un élément structurel important du genou, assure la stabilité de la rotation et soutient la jambe dans les mouvements dynamiques. Malheureusement, certaines activités physiques sont notoirement susceptibles d'augmenter le risque de rupture du LCA, une prédisposition qui est en partie déterminée par la génétique. 

Par exemple, des marqueurs génétiques spécifiques, tels que les variations du gène COL1A1, jouent un rôle majeur dans la définition de la force et de la résistance du tissu ligamentaire. 

En effet, le gène COL1A1 est essentiel à la production de collagène de type I, un constituant fondamental de tous les tissus ligamentaires, y compris le ligament croisé antérieur. Les mutations de ce gène peuvent altérer la qualité et la résistance du collagène, rendant le LCA plus susceptible de se rompre au cours d'une activité physique. En d'autres termes, si le collagène est plus faible, le ligament sera moins capable de résister aux forces qui lui sont imposées, d'où un risque accru de blessure. Cette dimension génétique permet de mieux comprendre pourquoi certains individus sont plus susceptibles que d'autres de se blesser au niveau du LCA, indépendamment de l'effort physique ou de l'intensité de l'entraînement.

Ainsi, l'appréhension de ces facteurs génétiques représente une étape importante dans le développement de stratégies personnalisées de prévention des blessures et souligne l'importance de prendre en considération les prédispositions génétiques lors de la pratique d'un sport ou d'une activité physique.