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Tests ADN avec échantillons non standards : comment ça marche ?

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Lorsqu’on pense à un test ADN, on imagine presque toujours le classique écouvillon buccal, qui recueille la salive à l’intérieur de la joue. C’est effectivement la méthode la plus simple et la plus fiable. Mais parfois, il n’est pas possible d’obtenir un tel prélèvement : la personne concernée est absente, décédée, ou incapable de participer.

Dans ces cas, il existe une alternative : l’analyse sur échantillons non standards. Qu’il s’agisse d’une brosse à dents, d’un mégot de cigarette ou même d’un cheveu, ces échantillons peuvent fournir l’ADN nécessaire pour réaliser un test de filiation.

1. Qu’est-ce qu’un échantillon non standard ?

Un échantillon est dit non standard lorsqu’il ne provient pas d’un prélèvement buccal. On distingue trois grandes catégories :

  • Les taches biologiques : sang, sperme, salive séchée, mucus.
  • Les objets personnels : cigarette, chewing-gum, rasoir, brosse à dents, vêtement.
  • Les restes biologiques : ongles, cheveux (avec racines), os, dents, tissus.

Ces alternatives sont utiles lorsqu’un prélèvement direct n’est pas envisageable, mais elles posent un défi supplémentaire : la quantité et la qualité d’ADN récupérable varient énormément.

2. Étape cruciale : l’extraction de l’ADN

Le travail commence par une étape délicate : l’extraction de l’ADN présent dans l’échantillon. Le laboratoire adapte sa méthode au type de matériel :

  • utilisation d’enzymes et de solutions chimiques pour libérer l’ADN des cellules,
  • purification afin d’éliminer les impuretés (fibres textiles, produits chimiques, bactéries).

Certains supports posent problème. Par exemple, les cheveux sans racines, les tissus très anciens ou les mégots trop vieux contiennent souvent trop peu d’ADN ou un ADN abîmé.

3. La PCR : multiplier l’ADN

Une fois l’ADN extrait, il est parfois en quantité infime. C’est là qu’intervient la PCR (réaction en chaîne par polymérase), une technique qui permet de multiplier des zones précises du génome.

Le laboratoire analyse des régions appelées STR (Short Tandem Repeats), véritables « empreintes génétiques », uniques à chaque individu. Même une trace minime peut donc suffire… si elle est bien préservée.

4. Analyse et comparaison des profils

L’ADN amplifié est ensuite transformé en profil génétique. Ce profil est comparé à celui d’autres personnes impliquées dans le test : père présumé, enfant, frère ou sœur, etc.

  • Si le profil est complet, la fiabilité peut atteindre 99,9 %.
  • Si l’ADN est partiel ou dégradé, le résultat peut être limité, voire nécessiter un rapport de vraisemblance exprimant une probabilité statistique plutôt qu’une certitude absolue.

5. Les limites et précautions

Choisir un échantillon non standard comporte des contraintes :

  • Taux de succès variable : certains échantillons (sang frais, salive sur coton-tige, brosse à dents récente) donnent de très bons résultats. D’autres (cheveux sans racines, tissus anciens) ont un taux de réussite beaucoup plus faible.
  • Risque de contamination : un objet manipulé par plusieurs personnes peut contenir l’ADN de plusieurs individus.
  • Chaîne de possession : dans le cadre d’un test à valeur légale, il faut pouvoir prouver que l’échantillon appartient bien à la personne concernée, sinon le résultat n’a aucune validité devant un tribunal.

En résumé

Un test ADN sur échantillon non standard est possible et peut apporter des réponses précieuses dans des situations complexes. Mais sa réussite dépend de nombreux facteurs : fraîcheur de l’échantillon, type de support, quantité d’ADN disponible.

Plus l’échantillon est frais, identifiable et directement lié à la personne, plus l’analyse sera fiable.

Chez Adnà, nous informons toujours nos clients sur les avantages et les limites de cette démarche, afin de choisir la solution la plus adaptée à leur situation.

Parce votre ADN a des réponses.

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