Lorsqu’on pense à un test ADN, on imagine presque toujours le classique écouvillon buccal, qui recueille la salive à l’intérieur de la joue. C’est effectivement la méthode la plus simple et la plus fiable. Mais parfois, il n’est pas possible d’obtenir un tel prélèvement : la personne concernée est absente, décédée, ou incapable de participer.
Dans ces cas, il existe une alternative : l’analyse sur échantillons non standards. Qu’il s’agisse d’une brosse à dents, d’un mégot de cigarette ou même d’un cheveu, ces échantillons peuvent fournir l’ADN nécessaire pour réaliser un test de filiation.
Un échantillon est dit non standard lorsqu’il ne provient pas d’un prélèvement buccal. On distingue trois grandes catégories :
Ces alternatives sont utiles lorsqu’un prélèvement direct n’est pas envisageable, mais elles posent un défi supplémentaire : la quantité et la qualité d’ADN récupérable varient énormément.
Le travail commence par une étape délicate : l’extraction de l’ADN présent dans l’échantillon. Le laboratoire adapte sa méthode au type de matériel :
Certains supports posent problème. Par exemple, les cheveux sans racines, les tissus très anciens ou les mégots trop vieux contiennent souvent trop peu d’ADN ou un ADN abîmé.
Une fois l’ADN extrait, il est parfois en quantité infime. C’est là qu’intervient la PCR (réaction en chaîne par polymérase), une technique qui permet de multiplier des zones précises du génome.
Le laboratoire analyse des régions appelées STR (Short Tandem Repeats), véritables « empreintes génétiques », uniques à chaque individu. Même une trace minime peut donc suffire… si elle est bien préservée.
L’ADN amplifié est ensuite transformé en profil génétique. Ce profil est comparé à celui d’autres personnes impliquées dans le test : père présumé, enfant, frère ou sœur, etc.
Choisir un échantillon non standard comporte des contraintes :
Un test ADN sur échantillon non standard est possible et peut apporter des réponses précieuses dans des situations complexes. Mais sa réussite dépend de nombreux facteurs : fraîcheur de l’échantillon, type de support, quantité d’ADN disponible.
Plus l’échantillon est frais, identifiable et directement lié à la personne, plus l’analyse sera fiable.
Chez Adnà, nous informons toujours nos clients sur les avantages et les limites de cette démarche, afin de choisir la solution la plus adaptée à leur situation.
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