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ADN

Votre ADN et l'hiver: votre immunité est-elle génétiquement prête ?

John price Udgvz Nom0 Xs unsplash

L’automne avance, les manteaux ressortent, et avec eux, la saison des rhumes, de la toux et du “petit virus qui traîne partout”.
Chaque année, on se promet de mieux dormir, de mieux manger, de mieux se protéger… mais certains tombent malgré tout malades plus souvent que d’autres.

Et si la clé se trouvait, en partie, dans votre ADN ?

Nos gènes influencent non seulement la force de notre système immunitaire, mais aussi la manière dont notre corps réagit aux virus, bactéries et vaccins.
Loin de tout déterminisme, cette génétique de l’immunité nous aide à comprendre pourquoi nous ne répondons pas tous de la même façon à l’hiver — et comment mieux s’y préparer.

Des gènes qui veillent sur nous

1. Les gènes HLA : l’identité de notre défense

Les gènes HLA (Human Leukocyte Antigen) agissent comme une carte d’identité biologique pour notre système immunitaire.
Ils permettent aux cellules de distinguer le “soi” du “non-soi”, c’est-à-dire de reconnaître les intrus.

Il existe des centaines de variantes HLA, et chacune influence la façon dont nous réagissons à une infection ou à un vaccin.
Certaines combinaisons génétiques HLA entraînent une réponse immunitaire plus rapide et plus robuste, tandis que d’autres sont associées à des réactions plus lentes ou plus inflammatoires.

C’est ce qui explique pourquoi deux personnes exposées au même virus peuvent avoir des réactions très différentes : notre immunité est aussi unique que notre empreinte génétique.

2. IL6 : le gène de l’inflammation

Le gène IL6 code pour l’interleukine-6, une molécule de signalisation cruciale pour activer les défenses du corps.
Mais trop d’IL-6 peut devenir un problème : une inflammation chronique ou exagérée fatigue l’organisme, le rendant plus vulnérable aux infections.

Certains variants du gène IL6 sont associés à une réponse inflammatoire plus marquée, tandis que d’autres favorisent un équilibre plus stable.
Cette différence génétique peut expliquer pourquoi certaines personnes réagissent plus fortement à une infection, ou mettent plus de temps à s’en remettre.

3. TLR : les sentinelles de l’immunité innée

Les gènes TLR (Toll-Like Receptors) sont nos capteurs de première ligne.
Ils reconnaissent rapidement les agents pathogènes dès leur entrée dans le corps et déclenchent une réponse immunitaire immédiate.

Certaines variantes génétiques rendent ces récepteurs plus sensibles — donc plus efficaces — tandis que d’autres les rendent moins réactifs, laissant le virus plus de temps pour se propager avant que le système immunitaire n’intervienne.

Le microbiote : un organe oublié de l’immunité

Notre système immunitaire ne travaille pas seul.
Dans notre intestin vivent des milliards de bactéries qui participent activement à notre défense : c’est le microbiote intestinal, souvent appelé notre “deuxième cerveau”.

Un microbiote équilibré renforce la barrière intestinale, module l’inflammation et favorise une meilleure régulation immunitaire.
À l’inverse, un microbiote appauvri — souvent causé par le stress, une mauvaise alimentation ou le manque de fibres — affaiblit nos défenses.

Or, la composition du microbiote est en partie déterminée par la génétique.
Certains gènes influencent la diversité microbienne et la manière dont nous métabolisons les nutriments qui nourrissent ces bonnes bactéries.

Le rôle de la vitamine D : un messager génétique essentiel

La vitamine D agit comme un régulateur du système immunitaire.
Elle soutient la production d’antimicrobiens naturels et aide à équilibrer la réponse inflammatoire.

Mais tout le monde ne la transforme pas de la même manière : les gènes VDR et GC (déjà rencontrés dans notre premier article sur le blues de l’hiver) influencent la sensibilité du corps à la vitamine D.
Une personne présentant une activité réduite du récepteur VDR aura besoin d’un apport plus élevé pour maintenir une bonne immunité.

Immunité, génétique et mode de vie : une équation modifiable

La génétique fixe le cadre, mais le style de vie écrit le scénario.
Nos habitudes influencent directement l’expression des gènes liés à l’immunité — c’est le principe de l’épigénétique.

  • Le sommeil renforce les cellules immunitaires et régule la production de cytokines.
  • L’activité physique modérée stimule la circulation des globules blancs.
  • Une alimentation variée et riche en fibres nourrit le microbiote et régule l’inflammation.
  • Et bien sûr, la vitamine D, obtenue par la lumière du jour ou les suppléments, reste un allié indispensable au cœur de l’hiver québécois.

Tester, comprendre, agir

Les tests ADN santé permettent aujourd’hui d’explorer ces variations génétiques (HLA, IL6, TLR, VDR…) et d’obtenir un portrait personnalisé de sa réponse immunitaire.
Combinés à des tests de biomarqueurs (vitamine D, inflammation, immunoglobulines, etc.), ils offrent une vision globale de la manière dont votre corps se défend.

Mieux se connaître, c’est pouvoir agir de manière ciblée, avant que les déséquilibres ne s’installent.

En conclusion

Notre immunité n’est pas un bouclier figé, mais un système vivant, adaptatif et profondément personnel.
Elle porte la trace de nos ancêtres, de notre environnement, et de nos choix quotidiens.

Cet hiver, renforcer son système immunitaire, ce n’est pas seulement “prendre des vitamines” : c’est écouter ce que nos gènes ont à dire.

Votre ADN a des réponses.

Bibliographie scientifique

  1. Klein J. & Sato A. (2000). The HLA system: first of two parts. New England Journal of Medicine.
  2. Fishman D. et al. (1998). The IL-6 gene polymorphism and inflammatory response. Journal of Clinical Investigation.
  3. Schröder N.W. et al. (2004). TLR polymorphisms and susceptibility to infection. Nature Immunology.
  4. Belkaid Y. & Hand T.W. (2014). Role of the microbiota in immunity and inflammation. Cell.
  5. Aranow C. (2011). Vitamin D and the immune system. Journal of Investigative Medicine.

 

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