Vous connaissez peut-être cette situation : votre collègue peut boire un double espresso à 22h et s’endormir comme un bébé, alors que vous, un seul café à 14h vous empêche de fermer l’œil. Ou encore, cet ami qui ne prend jamais un gramme malgré son goût pour le sucre, tandis que vous devez surveiller de près chaque dessert. Sans oublier ceux qui rougissent après un simple verre de vin, alors que d’autres semblent avoir une tolérance infinie.
Ces différences ne sont pas qu’une question d’habitude ou de chance. Elles sont aussi inscrites dans notre ADN. La génétique influence la façon dont notre corps métabolise le sucre, la caféine et l’alcool. Découvrons ensemble comment.
Le sucre n’est pas seulement une gourmandise, il est aussi un carburant essentiel pour notre organisme. Mais tout le monde n’y réagit pas de la même manière. Certains gènes, comme TCF7L2, influencent la sensibilité à l’insuline et la gestion du glucose dans le sang.
Concrètement, cela signifie que deux personnes suivant exactement le même régime alimentaire peuvent avoir des réponses métaboliques très différentes. Une personne génétiquement prédisposée à une moins bonne régulation du sucre aura plus de risques de développer un diabète de type 2 ou de prendre du poids, même si elle mange “raisonnablement”.
La bonne nouvelle ? Connaître son profil génétique permet d’adapter son alimentation : privilégier les fibres, fractionner les repas, choisir des aliments à index glycémique bas… Bref, transformer une vulnérabilité en levier de prévention.
Pourquoi certains ne jurent-ils que par leur café du matin tandis que d’autres doivent limiter leur consommation ? La réponse se cache souvent dans le gène CYP1A2, qui contrôle la vitesse à laquelle notre corps décompose la caféine.
Savoir si l’on est “rapide” ou “lent” change tout : on peut ajuster sa consommation de café, d’énergie drinks ou même de chocolat pour rester en harmonie avec son corps.
L’alcool est un autre exemple frappant de la variabilité génétique. Deux gènes en particulier jouent un rôle majeur : ADH1B et ALDH2.
C’est le fameux “Asian flush”, très répandu en Asie de l’Est. Mais ces variations existent partout dans le monde. Elles influencent aussi les risques liés à la consommation d’alcool, notamment sur le foie et le système digestif.
Encore une fois, connaître son profil génétique n’est pas une interdiction, mais une invitation à consommer avec modération et en conscience.
Nos gènes ne sont pas des verdicts immuables, mais des indices précieux. Un test ADN peut révéler :
Ces informations permettent de personnaliser son mode de vie : ajuster son alimentation, revoir ses habitudes de sommeil, modérer sa consommation.
Chez Adnà, nous croyons que l’ADN est une boussole : il n’impose pas une direction, mais éclaire le chemin.
L’ADN influence nos réactions quotidiennes face à trois substances omniprésentes : sucre, café et alcool. Comprendre ces prédispositions, c’est se donner les moyens de mieux prévenir, mieux choisir, mieux vivre.
Alors, la prochaine fois que vous partagerez un café ou un verre de vin, souvenez-vous : votre corps ne réagit pas par hasard… il suit le script inscrit dans vos gènes.
Votre ADN a des réponses.
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