ADN et performance sportive : est-on né coureur de marathon ou sprinteur ?

Depuis quelques années, la course à pied connaît un engouement sans précédent. Qu’il s’agisse de jogging matinal, de semi-marathon ou d’ultra-trail, des millions de personnes redécouvrent les plaisirs — et les défis — du mouvement. Mais derrière chaque foulée se cache une question fascinante : notre ADN influence-t-il vraiment nos performances sportives ? Sommes-nous programmés pour être sprinteurs… ou marathoniens ?

La génétique du sprint et de l’endurance

Nos capacités physiques ne reposent pas uniquement sur notre volonté ou nos entraînements. La science a identifié plusieurs gènes clés liés à la performance sportive. Parmi eux, le gène ACTN3 est l’un des plus étudiés : il code une protéine appelée alpha-actinine-3, présente dans les fibres musculaires dites “rapides” — celles qui explosent en puissance lors d’un sprint ou d’un saut.

Les personnes possédant une version fonctionnelle du gène ACTN3 ont souvent un avantage pour les sports de force ou de vitesse (comme le sprint ou la musculation).
À l’inverse, celles qui ont une version inactive de ce gène compensent par une meilleure efficacité musculaire à long terme, ce qui favorise l’endurance, comme la course de fond ou le cyclisme.

Mais ACTN3 n’est qu’une pièce du puzzle. D’autres gènes influencent :

• la capacité cardiovasculaire (gène ACE, associé à la circulation sanguine et à la pression artérielle) ;
• la résistance à la fatigue musculaire ;
• ou encore la récupération et la gestion du stress oxydatif.

La course : un phénomène culturel et biologique

Au-delà de la génétique, la passion mondiale pour la course révèle un autre aspect : nous sommes biologiquement faits pour courir. L’humain est une espèce d’endurance : notre physiologie — transpiration, posture, musculature — s’est façonnée pour parcourir de longues distances.
Mais ce qui change aujourd’hui, c’est notre rapport à la course : on court pour la santé, la liberté, l’équilibre mental. Et c’est là que la génétique peut devenir un allié.

Un test ADN sportif permet de mieux comprendre ses prédispositions : tolérance à l’effort, récupération, risque de blessure, réponse à l’entraînement… Ces données ne servent pas à “prédire” la performance, mais à personnaliser la façon dont on s’entraîne, s’alimente et récupère.

Nature et culture : un duo inséparable

Si l’ADN trace la carte, c’est l’environnement qui décide du chemin.
Un profil génétique favorable au sprint ne suffit pas sans un entraînement adapté, un sommeil réparateur et une nutrition équilibrée. De même, un coureur “d’endurance” peut gagner en explosivité grâce à la musculation, l’entraînement fractionné et une bonne préparation mentale.

En réalité, la performance sportive naît d’une rencontre entre nos gènes, notre mode de vie et notre motivation. La génétique éclaire notre potentiel — mais c’est la constance qui le révèle.

Chez Adnà

Nos tests ADN de performance sportive et de bien-être permettent d’explorer vos marqueurs liés à la force, l’endurance, la récupération et la nutrition. Vous y découvrirez les éléments de votre code génétique qui influencent votre façon de bouger, de performer et de récupérer.

Parce qu’entre sprinteur et marathonien, il n’y a pas de “meilleur” profil — seulement une meilleure compréhension de soi.
Votre ADN a des réponses.